Entre ville et désert

De retour de l'île de Pâques nous passons une journée à Santiago, ce qui est amplement suffisant. La ville rassemble le tiers de la population du Chili avec ses 13 millions d'habitants. C'est sans doute une belle ville pour y vivre mais il y a peu d'intérêts touristiques. On fait un grand tour avec un jeune guide très sympa qui nous parle aussi d'économie, de politique, de social et d'histoire, ce qui est intéressant.

Nous filons à Valparaiso à une centaine de km, ce grand port qui a fait rêver ou chanter tant de monde. Nous ne serons pas déçus par ses maisons colorées et par ses ascenseurs qui sont des funiculaires.

Nous partons malheureusement de nuit pour Mendoza en Argentine (bus de 22 à 6 h) à cause des travaux sur la route. La ville nous déçoit mais on passe l'après midi dans les bodegas ou wineries qui ne présentent pas beaucoup d'intérêt pour des nimois. Par contre le lendemain on trouve un tour pour retourner jusqu'à la frontière chilienne pour voir le paysage et apercevoir l'Aconcagua, le plus haut sommet des Amériques (6962 m).

On se retrouve dans la folle semaine sainte ; tout le monde est en congé (pendant toute la semaine) et en Argentine ils ont 2 jours de plus pour comémorer les Malouines. Bref impossible de réserver dans les petits villages pour aller dans les 2 parcs nationaux prévus (Tom nous avait pourtant bien prévenu...). On décide de partir à San Juan à 150 km au nord de Mendoza et finalement on ira voir un seul parc (dommage dans le second il y avait une belle rando). Nous allons donc au PN d'Ischigualasto et sa Vallée de la lune marquée par l'érosion éolienne et pluviale.

On décide de partir à Salta bien plus au nord en espérant moins de monde et finalement, en arrivant, un bus partait dans les 5 mn pour San Pedro de Atacama au Chili. On enfile ainsi 28 h de bus mais en arrivant pas de logement. Au bout de 2 h de recherche, Annie peut dormir dans un dortoir et François quémande le canapé de l'entrée. Demain dimanche 31 mars les touristes chilens rentrent chez eux. Ouf !